Tabou : Passer les bornes...

Le cannibalisme est un tabou et perçu, fort justement, comme dégradant pour l'Homme... Dans certaines tribus natives, comme chez nos ancêtres, on a du passé par "le nourrissement" de la tribu après capture d'étranger. Lors des périodes de disette extrême, on régule les naissances en tuant les bébés. On en a déduit les cadavre de bébé dans les cavernes ayant abrité Homo Sapiens Neanderthalensis...


Au risque de choquer, notre jugement premier est émotif : c'est cruel... Pour tant, c'est de la survie... Sur les navires, une légende sit qu'on tirait même à la courte paille celui qui allait "sauver" l'équipage.
C'est comme la nécrophagie... On ne peut pas dire qu'on n'y touchera pas... tant qu'on est en sécurité devant son PC.

C'est comme l'enthomophagie ; tant qu'on se trouve dans une discussion de salon, bien à l'abri, manger des insecte rebute. Lorsqu'on se trouve dans des cas extrêmes, où la nourriture n'est plus à portée, les tabous peuvent tomber soit en nous rappelant nos origines de charognards, soit en nous transformant en meutes chassant nos congénères... Ici, c'est notre ignorance qui nous limite quant à notre "récolte"...


MvM

J’ai eu l’occasion en Indonésie de manger différents insectes. Pour être honnête, ce n’est pas ma tasse de thé (même en soupe).
Mais en cas de disette, tout est bon, alors pourquoi pas ça !

Quand à la chair humaine, même si cela ne me pose pas de problèmes métaphysique ou religieux, il faudrait que je passe son horrible odeur une fois grillé, et ça ce n’est pas gagné. C’est le genre d‘odeur affreusement reconnaissable que l’on n’oublis pas rapidement.
Apres, ce ne sont que des protéines… s’ils permettent de survivre, je ne vois rien de dégradant à cela et je ne jugerai pas. Et qu'on ne me juge pas non plus le cas échéhant.

Mais dans les deux cas, je préfère un bon saucisson…

Le problème de l’anthropophagie, ce n'est pas que le regard des autres , c'est aussi ce que cela met en œuvre comme conditionnement.
Si on accepte de manger un humain, même une fois, même par nécessité, le coup suivant se fera peut être avec moins de pression morale et chaque coup suivant aboutira à la logique de la simple prédation du moins fort par le plus fort.
Pourquoi aller chasser les sangliers qui se font rares et deviennent dangereux quand on voit paulo qui dort, mamie qui n'en peut plus et le blessé dont il faudra bien achever les souffrances à un moment ou a un autre ?
On trouve vite les bons prétextes...

De plus, si le suivi des animaux d'abattages et de bon niveau chez nous, dans la filière alimentaire, qui garantie la bonne santé de la victime ?
Le sida attrapé en mangeant un repris de justice qui a tenté de vous agresser, cella vous tente ?
On a beau se dire que c'est juste pour une fois, comme le dirait Marc Dutrou, c'est comme les filles mineures, quand on y a gouté... (ou la la , jai un peu honte de cette blague là !)

Je pense que si l'on a le choix entre un sanglier ou même de simples pissenlits, la question ne se pose même pas et ne devrait même pas venir à l'esprit. Je crois qu'il faut remettre les choses dans leurs contextes comme pour l’histoire qui est raconté dans le film "les survivants" ou l'alternative n'existe pas.
… et ta blagues est plutôt drôle !

La question est donc :
Qui repartirait en aventure avec ces deux lascars après ça ?
Vous n'auriez pas l'impression d’être des sandwiches de secours avec eux ?
Car le doute sera toujours là.
Ont ils mangé les morts pour survivre ou ont ils tué par faim ?

La justice le dira!
Mais dans l'hypothèse qu'il était mort, sais tu ce que tu aurai fait, toi, pour survivre? Imagine, même pas un boulot dans les environs!

...pas facile de repondre!

Pour être franc,, je ne sais pas ce que j'aurais fait.
Je dis juste que le "tabou" du cannibalisme n'est pas là sans raison.

Je crois que malheureusement personne ne peut répondre sincèrement à ce genre de question tant qu’il n’est pas confronté à ce genre de situation. Et espérons que nous ne le serons jamais.
Mais ce que je pense malgré tout c’est que tabou et survie ne font pas bon ménage.

La volonté de survivre passe par dessus beaucoup de choses.

Peu de personnes imaginent se nourrir d'un animal sauvage ou de compagnie, mais lorsque vous n'avez pas d'autres solutions...

C'est un peu comme devoir tuer finalement, culturellement c'est bizarre, mais dans une situation où les choix sont moindres.

Sur le thème de la survie et du cannibalisme, cet article portant sur les faits de cannibalismes maritimes. Un de ces fait a été rapporté lors de l’émission « C dans l’air » du 1 er mai, c’était celui de la Mignonette.
L’histoire du marin mexicain aillant  survécu « 13 mois » à la dérive dans le pacifique à été aussi évoqué. La disparition du petit jeune l’accompagnant crée la polémique. Dans ce cas le cannibalisme même s’il n’est pas prouvé semble logique.

cannibalisme maritime

Je me souviens assez bien de cet événement.: 20 décembre 1972. Après avoir dévoré leurs compagnons, 16 rugbyman naufragés des Andes sont sauvés.:

http://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/20-decembre-1972-bien-avant-chabal-il-existait-deja-des-rugbymen-cannibales-dans-les-andes-20-12-2012-1604056_494.php

J'ai eu très tôt une certaine réflexion sur le cannibalisme et j'en ai retenu qu'outre le fait que nous sommes tous descendant de cannibales et l'effet psychologique voir dissuasif de la peur d’être mangé par d'autres humains. En cas de chaos global qui entraînerait une destruction de la société et de ses règles, un de mes premiers soucis serait les pillards. Les pillards sont menés à terme à disparaître d'eux même mais avant ils seraient certainement le principale risque à mes productions autonomes.
Mais il ne faut pas oublier que pillage va généralement avec viols et meurtres. Et faire le moindre sentiment avec des pillards est du suicide à terme. Le cannibalisme ou sa rumeur peut décourager d'éventuels pillards qui s'attaquent toujours aux plus faibles. Et si cela ne les dissuadent pas, se dire que les pillards seront une bonne source de protéines pour les chiens. Dans mon cas j'ai appris à ne pas avoir une psychologie de victime ou de proie car elle fabrique des victimes ou des proies. Et je réserve des traitements inédits qui n’existent dans aucuns manuels pour décourager au maximum les parasites éventuels. J'insiste que ce n'est là que dans un esprit de dissuasion. Cordialement.