Le hamac brésilien - Hamac de jungle
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Le hamac brésilien - Hamac de jungle
Pour y avoir dormi plusieurs mois dedans dans différents endroits du globe, un petit point sur le hamac brésilien qui est un matériel qui peut se révéler fort utile selon la topographie des lieux dans lesquels vous évoluez, effectivement il est inutile dans le désert si vous ne bivouaquez pas dans des palmeraies.
D'abord, non ne rêvez pas le hamac brésilien n'est pas le doux hamac en coton avec de franges, symbole des farnientes au bord d'une plage dorée sous le soleil des cocotiers.
Le hamac brésilien est un hamac avec moustiquaire et toiture incorporée. On l'appelle aussi le hamac militaire.
Il en existe deux variétés, le hamac en toile de parachute, de style us que vous trouverez assez facilement, et le hamac brésilien. Par expérience, je sais qu'il faut être vigileant si on achéte le premier modéle, car sa qualité est aléatoire et je le trouve moins confortable : plus petit, notamment moins large, souvent moins solide côté coutures et doublures laissant parfois à désirer.
Le mien, c'est un hamac brésilien est utilisé par l'armée brésilienne qui a pu le façonner pour répondre correctement à ses besoins en forêt équatoriale : milieu forestier, réseau fluvial, et forte pluie... Il n'est pas lourd, pas encombrant (de type un gros sac Kway), étanche, motif camouflage et confortable. Je prends grand soin de mon hamac qui a maintenant un âge vénérable mais qui est toujours d'attaque.
Il s'agit d'un hamac avec une moustiquaire, un toit dont vous pouvez accrocher les cordelettes soit à des piquets, soit à des arbres environnants.
Lorsque vous voulez installer un hamac, il faut... des arbres, des poteaux d'un carbet, d'une cabane en bois, de simples poteaux ou des murs, pour pouvoir attacher ses cordes de chaque côté.
Il est possible sur certains hamacs, le mien par exemple, de mettre deux bâtons de chaque côté afin de tendre la toile qui sert de couche, au lieu de se retrouver dans un hamac mou, très bien pour les siestes, mais à la longue terrible si on est amené à y dormir longtemps dedans.
Si vous n'êtes pas habitués à dormir sur le dos, entrainez vous car une fois dans votre hamac, vos premières nuits seront longues à l'endormissement. Chaque fois que vous commencerez à vouloir vous mettre sur le ventre ou sur le côté, votre lit flottant tanguera largement. Avec le temps, on s'habitue et on arrive à se placer comme on en a envie, mais les débuts peuvent être sources de stress de faire verser le hamac et de se retrouver dans le toit. D'où l'importance d'attacher votre hamac de façon qu'il soit assez haut : vous ne heurterez pas le sol en versant mais aussi votre espace abrité sera plus confortable.
Prévoir :
Des cordes suffisamment solides et longues car parfois, on peut être amené à s'arrêter dans un lieu où les arbres sont épars, et parfois la distance, entre les deux arbres qui vont vous servir à accrocher votre hamac, est importante.
Deux baches imperméables. Une pour faire une protection supplémentaire au-dessus du hamac mais surtout un toit pour avoir un espace de vie plus grand, abrité. Dessous, votre hamac sera votre chambre et vous pourrez vous étaler au sec sur la deuxième bache qui, elle, est posée sur le sol. La bache de sol doit toujours être plus petite que le toit de votre abri. En effet, si elle dépasse et qu'il pleut, votre bache de sol sera mouillé et tout ce qui est dessus également. On plante à proximité deux piquets en bois pour y glisser ses chaussures qui vont pouvoir sécher pendant notre sommeil tout en évitant selon votre lieu de vadrouille, des intrus de type scorpion, matoutou, mygale, etc. ne s'y faufillent. Toujours utiliser la bache sol pour le sol, et la bache toit pour le toit, cela vous évitera de salir le hamac avec la terre de la bache qui a été posée auparavant au sol. Ne pas hésiter pour les différencier au premier coup d'oeil, de choisir des couleurs différentes.
Des crochets, de la visserie et le matériel portatif adéquat si vous évoluez dans un milieu avec possibilité de vous installer dans des logis, en bon état ou en ruine. Il vous faudra sans doute alors installer des crochets pour accrocher votre hamac.
Un objet tranchant pour couper les piquets dont vous pourriez avoir besoin.
Votre sac à dos et tout votre matériel bien entendu.
Anecdotes personnelles :
Vérifier l'état des arbres. J'ai assisté en Europe à la chute d'un arbre sur lequel était accroché un hamac brésilien... Le pauvre (l'arbre) était en bout de course. Heureusement plus de peur que de mal pour le dormeur dans le hamac !
Au tout petit matin en Amérique du Sud, j'ai eu la surprise de m'apercevoir que mon toit de hamac semblait plus bas que d'accoutumée... j'ose effleurer, plus que tater, et... je comprends. Un gros serpent s'y était confortablement installé. Je suis restée allongée, sans bouger, le temps que mon colocataire s'en aille voir ailleurs.
Toujours fermer son hamac. La moustiquaire existe et pas simplement pour lutter contre les moustiques. Dans un autre pays sud américain, nous avions utilisé pour la nuit un camp abandonné en pleine forêt. Il y avait deux constructions rudimentaires : poteaux et toit en tôles ondulées. Soudain, un bruit puissant, comme celui de feuilles mortes qui tombent en tas. Des centaines et des centaines d'Enormes blattes qui s'étaient installées en hauteur se sont enfuies, effrayées sans doute par nos rires et applaudissements en début de repas. Les hamacs fermés ont été épargnés. Les autres ont été blattement occupés...
Une nuit en Afrique, mon hamac pour une fois était trop bas, monté à la va-vite pour cause de fatigue. Je n'ai pas pris le temps de le mettre plus haut par le jeu des cordes et tractions sur les arbres le soutenaient. Bref, un animal indéterminé a fait coïncider sa hauteur et sa course, avec mon lit flottant dans les airs, et je me suis retrouvée à moitié groggy sous l'impact, dans le toit de mon hamac, saucissonnée par les différents tonneaux que mon lit avait fait sans lâcher.
Toujours regarder avant de descendre du hamac où vous posez vos pieds. Un matin en Asie, après une grasse matinée méritée, je vais pour descendre et je perçois, avant de voir et comprendre, un problème. Un serpent s'était lové, chauffé sur la bâche de sol par le soleil au pied de mon entrée-sortie d'hamac.
A défaut de vous proposer mes photos, les albums photo étant encore dans des cartons, voici une photo glanée sur le net. N'hésitez pas à aller voir les différents hamacs sur le net.
D'abord, non ne rêvez pas le hamac brésilien n'est pas le doux hamac en coton avec de franges, symbole des farnientes au bord d'une plage dorée sous le soleil des cocotiers.
Le hamac brésilien est un hamac avec moustiquaire et toiture incorporée. On l'appelle aussi le hamac militaire.
Il en existe deux variétés, le hamac en toile de parachute, de style us que vous trouverez assez facilement, et le hamac brésilien. Par expérience, je sais qu'il faut être vigileant si on achéte le premier modéle, car sa qualité est aléatoire et je le trouve moins confortable : plus petit, notamment moins large, souvent moins solide côté coutures et doublures laissant parfois à désirer.
Le mien, c'est un hamac brésilien est utilisé par l'armée brésilienne qui a pu le façonner pour répondre correctement à ses besoins en forêt équatoriale : milieu forestier, réseau fluvial, et forte pluie... Il n'est pas lourd, pas encombrant (de type un gros sac Kway), étanche, motif camouflage et confortable. Je prends grand soin de mon hamac qui a maintenant un âge vénérable mais qui est toujours d'attaque.
Il s'agit d'un hamac avec une moustiquaire, un toit dont vous pouvez accrocher les cordelettes soit à des piquets, soit à des arbres environnants.
Lorsque vous voulez installer un hamac, il faut... des arbres, des poteaux d'un carbet, d'une cabane en bois, de simples poteaux ou des murs, pour pouvoir attacher ses cordes de chaque côté.
Il est possible sur certains hamacs, le mien par exemple, de mettre deux bâtons de chaque côté afin de tendre la toile qui sert de couche, au lieu de se retrouver dans un hamac mou, très bien pour les siestes, mais à la longue terrible si on est amené à y dormir longtemps dedans.
Si vous n'êtes pas habitués à dormir sur le dos, entrainez vous car une fois dans votre hamac, vos premières nuits seront longues à l'endormissement. Chaque fois que vous commencerez à vouloir vous mettre sur le ventre ou sur le côté, votre lit flottant tanguera largement. Avec le temps, on s'habitue et on arrive à se placer comme on en a envie, mais les débuts peuvent être sources de stress de faire verser le hamac et de se retrouver dans le toit. D'où l'importance d'attacher votre hamac de façon qu'il soit assez haut : vous ne heurterez pas le sol en versant mais aussi votre espace abrité sera plus confortable.
Prévoir :
Des cordes suffisamment solides et longues car parfois, on peut être amené à s'arrêter dans un lieu où les arbres sont épars, et parfois la distance, entre les deux arbres qui vont vous servir à accrocher votre hamac, est importante.
Deux baches imperméables. Une pour faire une protection supplémentaire au-dessus du hamac mais surtout un toit pour avoir un espace de vie plus grand, abrité. Dessous, votre hamac sera votre chambre et vous pourrez vous étaler au sec sur la deuxième bache qui, elle, est posée sur le sol. La bache de sol doit toujours être plus petite que le toit de votre abri. En effet, si elle dépasse et qu'il pleut, votre bache de sol sera mouillé et tout ce qui est dessus également. On plante à proximité deux piquets en bois pour y glisser ses chaussures qui vont pouvoir sécher pendant notre sommeil tout en évitant selon votre lieu de vadrouille, des intrus de type scorpion, matoutou, mygale, etc. ne s'y faufillent. Toujours utiliser la bache sol pour le sol, et la bache toit pour le toit, cela vous évitera de salir le hamac avec la terre de la bache qui a été posée auparavant au sol. Ne pas hésiter pour les différencier au premier coup d'oeil, de choisir des couleurs différentes.
Des crochets, de la visserie et le matériel portatif adéquat si vous évoluez dans un milieu avec possibilité de vous installer dans des logis, en bon état ou en ruine. Il vous faudra sans doute alors installer des crochets pour accrocher votre hamac.
Un objet tranchant pour couper les piquets dont vous pourriez avoir besoin.
Votre sac à dos et tout votre matériel bien entendu.
Anecdotes personnelles :
Vérifier l'état des arbres. J'ai assisté en Europe à la chute d'un arbre sur lequel était accroché un hamac brésilien... Le pauvre (l'arbre) était en bout de course. Heureusement plus de peur que de mal pour le dormeur dans le hamac !
Au tout petit matin en Amérique du Sud, j'ai eu la surprise de m'apercevoir que mon toit de hamac semblait plus bas que d'accoutumée... j'ose effleurer, plus que tater, et... je comprends. Un gros serpent s'y était confortablement installé. Je suis restée allongée, sans bouger, le temps que mon colocataire s'en aille voir ailleurs.
Toujours fermer son hamac. La moustiquaire existe et pas simplement pour lutter contre les moustiques. Dans un autre pays sud américain, nous avions utilisé pour la nuit un camp abandonné en pleine forêt. Il y avait deux constructions rudimentaires : poteaux et toit en tôles ondulées. Soudain, un bruit puissant, comme celui de feuilles mortes qui tombent en tas. Des centaines et des centaines d'Enormes blattes qui s'étaient installées en hauteur se sont enfuies, effrayées sans doute par nos rires et applaudissements en début de repas. Les hamacs fermés ont été épargnés. Les autres ont été blattement occupés...
Une nuit en Afrique, mon hamac pour une fois était trop bas, monté à la va-vite pour cause de fatigue. Je n'ai pas pris le temps de le mettre plus haut par le jeu des cordes et tractions sur les arbres le soutenaient. Bref, un animal indéterminé a fait coïncider sa hauteur et sa course, avec mon lit flottant dans les airs, et je me suis retrouvée à moitié groggy sous l'impact, dans le toit de mon hamac, saucissonnée par les différents tonneaux que mon lit avait fait sans lâcher.
Toujours regarder avant de descendre du hamac où vous posez vos pieds. Un matin en Asie, après une grasse matinée méritée, je vais pour descendre et je perçois, avant de voir et comprendre, un problème. Un serpent s'était lové, chauffé sur la bâche de sol par le soleil au pied de mon entrée-sortie d'hamac.
A défaut de vous proposer mes photos, les albums photo étant encore dans des cartons, voici une photo glanée sur le net. N'hésitez pas à aller voir les différents hamacs sur le net.
Invité- Invité
Re: Le hamac brésilien - Hamac de jungle
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Dans mon premier message, la photo n'étant pas passée, et bien en voici deux.
Photo 1 : Un hamac avec ses deux baches, une grande pour le toit, une plus petite pour le sol. Personnellement, je préfére des baches un peu plus grandes, mais sinon, ce lit flottant est prêt à abriter son occupant.
Photo 2 : Un hamac sans bache, parfait s'il ne pleut pas ou pas trop.
Les deux hamacs sont à une bonne hauteur du sol.
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Dans mon premier message, la photo n'étant pas passée, et bien en voici deux.
Photo 1 : Un hamac avec ses deux baches, une grande pour le toit, une plus petite pour le sol. Personnellement, je préfére des baches un peu plus grandes, mais sinon, ce lit flottant est prêt à abriter son occupant.
Photo 2 : Un hamac sans bache, parfait s'il ne pleut pas ou pas trop.
Les deux hamacs sont à une bonne hauteur du sol.
Invité- Invité
Re: Le hamac brésilien - Hamac de jungle
Trés interessant, est ce que cela conviendrait à nos latitudes tempérés?
Dernière édition par Lupercal le Lun 3 Déc 2012 - 14:00, édité 1 fois
Lupercal- Niveau IV
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Date d'inscription : 06/11/2012
Re: Le hamac brésilien - Hamac de jungle
Oui, nous l'utilisons régulièrement. Un bon duvet, parfois un tapis de sol/matelas dans le hamac, et une bonne orientation de la bache toit pour mieux protéger du vent.
Invité- Invité
Re: Le hamac brésilien - Hamac de jungle
Le hamac peut être très pratique, c'est vrai. Je l'ai utilisé entre autre en nouvelle Calédonie, pour me protéger la nuit et pendant la sieste des tricots rayés. J'utilisais un poncho pour la bâche du dessus. C'est un peu petit, mais placé prés de la moustiquaire, cela a joué quand même sont rôle lors d'averses. Seul défaut, le confort! On est pas tous d'accord la dessus. Certains l’adorent, moi non. Les jambes sont souvent en extension, et les douleurs dans les creux poplités arrivent rapidement. Les nuits paraissent plus longues. Autre petit inconvénient: en période froide, il faut rajouter un tapis ou une couverture pour s'isoler du froid avant de s'allonger.
Mais dans le domaine de la protection des bestioles et de tout ce qui traine au sol, c'est génial!
Mais dans le domaine de la protection des bestioles et de tout ce qui traine au sol, c'est génial!
venerable- Modérateur
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